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Les spectateurs sont invités sur un lieu précis. Par exemple un atelier, un site industriel, une cuisine privée ou collective, le jardin d'un particulier, un terrain de pétanque ou la place du marché. Le public assiste à un spectacle écrit spécifiquement pour ce site et ses occupants. Ils exécutent leurs actions habituelles, modifiées et réorganisées au sein d'un spectacle. Les gens jouent ici leur propre rôle. Le son des gestes est progressivement amplifié, une lumière désigne un détail ou bien un mouvement se répète étrangement, un acteur apparaît et déploie le geste du participant, un objet s'anime... Dans chaque lieu d'implantation, une nouvelle forme est inventée en relation étroite avec les personnes qui y participent, c'est une mise en scène de l'ordinaire. Dans le vif tente de rendre visible la poésie de l'ordinaire et invite le spectateur à une perception attentive du monde. C'est l'environnement des gens, leurs gestes, leurs activités, leurs objets qui constituent la matière première du spectacle. L'écriture spécifique qui est produite s'appuie sur le regard singulier de l'artiste et sa capacité à structurer des espaces ou des événements. Le quotidien est donné à voir au public, tour à tour accentué, perturbé, décalé ou simplement désigné. Le choix d'un contexte de travail adéquat et une complicité avec le producteur/organisateur, permettent d'intégrer de manière fine le projet à la vie du territoire. L'importance du processus d'écriture in-situ implique une présence dans la durée et une rencontre réelle avec les personnes. Dans le vif questionne et valorise les gens qui s'y engagent. Il offre une nouvelle relation au réel et propose une culture de proximité.

Un spectacle, une rencontre

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